Ce n’est pas habituel pour eux de rester à la maison deux semaines au milieu de l’année scolaire, donc il faut les informer, mais le faire de façon adéquate. “Vous n’avez pas besoin de répondre à chaque interrogation que vous avez vous-même, mais plutôt à ce que les enfants vous demandent et à ce qui les inquiète, d’une façon calme et contrôlée”, rappelle la pédiatre Dina Kulik, à l’antenne de CBC. On devrait également limiter leur exposition (et la nôtre par la même occasion) aux nouvelles, soulignait la Dre Cécile Rousseau, psychiatre clinicienne à l’Hôpital de Montréal pour enfants, à l’émission spéciale de Découverte. “On peut leur dire que c’est important de rester à la maison pour bien prendre soin de nous et s’assurer de ne pas rendre malades les personnes qu’on aime, comme grand-papa et grand-maman”, conseille la Dre Lévesque. Il faut donc se donner la permission de prendre du temps pour soi à l’écart, que ce soit dans sa chambre, dans le sous-sol, peu importe, mais il faut se donner la permission de se retirer.” “D’avoir des stimuli déclencheurs, comme une liste de chansons ou une activité qui va automatiquement nous ramener dans un état émotionnel positif, et d’y avoir recours régulièrement, ça va nous permettre de mieux vivre ce genre de crise là”.
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