Si les principaux réseaux sociaux ont adopté des règles strictes sur le partage de fausses informations à propos du coronavirus et n’hésitent pas à supprimer des tweets ou posts même de chefs d’État, la lutte contre les fake news s’avère être un combat difficile à mener.Sans conteste, les réseaux sociaux tentent de lutter contre la propagation de fausses informations, massive depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus, en se conformant aux recommandations formulées par l’Organisation mondiale de la santé. Par ailleurs, l’accès aux comptes de deux de ses ministres, Delcy Rodríguez, vice-présidente et Wilmar Castro, ministre de l’Agriculture, ont été restreints par Twitter. Essayez de chercher “coronavirus” sur Twitter, un panneau s’affiche, proposant “de l’information et des recommandations sur le Covid-19” et renvoyant sur les recommandations gouvernementales. Même principe sur Facebook. Sur Google, depuis plusieurs semaines, le moteur de recherche insère dans les résultats des requêtes qui gravitent autour de la pandémie des recommandations de l’OMS. Comme nous l’avons montré à travers différents articles, Facebook (et particulièrement les groupes), sont le lieu de diffusion d’un grand nombre de contenus faux ou à caractère complotistes, souvent consultés des dizaines de milliers de fois. Enfin, et c’est l’un des points noirs de cette lutte contre les fake news, la lutte est beaucoup plus difficile sur WhatsApp. Messagerie privée, il est impossible de modérer et contrôler les contenus échangés.
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