Dès le 31 décembre 2019, un programme d’Intelligence Artificielle de BlueDot, entreprise spécialisée dans le traitement de données, alertait les autorités de santé d’un risque sanitaire lié à une épidémie.Sur la base de son expertise (sur d’autres maladies dont Zika), le moteur a établi le point de départ de la contagion et une prédiction des villes qui seraient ensuite atteintes.En effet, s’il est « facile » de décider de confiner quelques milliards d’individus, il est infiniment plus complexe de déterminer comment autoriser un retour à la normale en toute sécurité. le taux de patients hospitalisés pour motif de COVID-19 ( PCR positive)
En l’absence de certitudes quant aux pourcentages de cas qui nécessiteront d’avoir recours aux services hospitaliers les données les plus intéressantes seraient issues des registres remplis en médecine de ville. D’après les informations actuelles, elle serait basée sur la connaissance réelle du porteur de l’application de son état et du risque local de contamination qu’il ferait courir. L’outil idéal consisterait à coupler une application à visée de diagnostic à une application à visée d’auto-recensement. Il serait par exemple déconseillé, voire interdit, à un sujet n’ayant pas contracté COVID-19 (sérologie négative) de se rendre dans une zone où l’épidémie est encore très présente.
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