“Le monde aurait dû écouter attentivement l’OMS, car l’urgence mondiale a été déclenchée le 30 janvier”, avec alors en dehors de la Chine 82 cas et aucun décès, a déclaré le directeur général de l’agence onusienne, au cours d’une conférence de presse à Genève.L’OMS est vivement critiquée par les Etats-Unis, qui estiment qu’elle a fait preuve de lenteur et de partialité dans sa gestion de la crise sanitaire. Face à ces critiques répétées, le chef de l’OMS a défendu à plusieurs reprises son travail, rejetant la semaine dernière les appels à sa démission. “Il appartiendra ensuite aux pays de les suivre ou pas”, a-t-il expliqué, en répétant que les autorités sanitaires mondiales ne peuvent pas obliger les pays à suivre leurs recommandations.Il rappelait également que l’OMS n’est pas un organisme indépendant, mais issu d’un compromis entre 194 états.”C’est la limite de cette organisation mondiale et c’est pour cela bien sûr qu’il faut des organisations non gouvernementales en parallèle.
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