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Les réponses de la recherche scientifique restent, pour le moment, balbutiantes, tant la réaction de l’organisme à ce nouveau virus, inconnu il y a cinq mois, est peu documentée. Mais ces publications portent sur un nombre encore très limité de patients et il faudra attendre des recherches plus poussées pour mieux observer la stabilité de ces anticorps.La plupart des anticorps fabriqués contre chaque souche du virus de la grippe ont une très longue durée de vie, mais comme ils ne sont efficaces que contre une souche en particulier, ils deviennent inutiles rapidement puisque le virus mute à chaque saison.Six des neufs patients réexposés au virus après un an ont été réinfectés, mais aucun n’a développé de symptômes, signe d’une meilleure réponse immunitaire que lors de la première infection. La réponse immunitaire au SARS-CoV-1, le coronavirus qui causa en 2002-2003 la pandémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et proche cousin du virus actuel, a, elle aussi, fait l’objet de travaux. Si l’on peut être asymptomatique, c’est-à-dire être infecté sans développer aucun symptôme, on ne peut être « porteur sain » d’un virus, car, contrairement à la bactérie, il ne persiste pas en dehors d’une cellule.La directrice des centres de contrôle et de prévention sud-coréens, Jeong Eun-kyeong, a déclaré, le 8 avril, qu’une telle réactivation était possible pour le SARS-CoV-2, après que 51 patients ont été testés positifs à nouveau, après guérison.
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