Comme le constate le journal Le Monde, “les normes habituelles de production de connaissance sont bousculées par le SARS-CoV-2.”. Pour suivre le rythme effréné du virus et de la recherche associée, d’innombrables publications paraissent très rapidement sur des plateformes de publications “preprint”, ou si vous préférez, des sites de prépublication, tels que bioRxiv et medRxiv. Ceux-ci vont formuler des questions, des critiques, des demandes, et en fonction de leur regard sur la qualité et le sérieux du papier, l’éditeur décidera de l’accepter ou non. Si le nombre d’abandon ou de patients “sortis” de l’étude est important, cela peut-être une source de préoccupation ; – Voir s’il y a un groupe témoin : s’il n’y a pas de groupe de comparaison entre les patients traités avec un médicament, et un groupe de référence, il est impossible de savoir ce qu’il se serait passé sans ce médicament.- Soumettre l’étude au regard critique de scientifiques extérieurs et lire les commentaires sous l’article publié sur un site de prépublication : ils sont souvent révélateurs de biais, comme des biais de sélection, biais de mesure, absence de groupe témoin, etc.Ainsi, la publication en “preprint” sur l’administration d’hydroxichloroquine, combinée à l’antibiotique azythromicine, du Professeur Didier Raoult, de Méditerrannée-Infection, a fait l’objet de nombreuses critiques sur sa méthodologie. Les défenseurs de Didier Raoult estimant, de toute façon, que cette étude testant l’hydroxichloroquine seule, et non associée à l’antibiotique en question, fausse les résultats.
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