L'Afrique

D’abord, la plupart des gouvernements ont pris au sérieux les cris d’alarme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui craignait une propagation dévastatrice à travers le continent. “L’OMS confirme que cette faible densité de population joue un rôle positif, tout en soulignant que ces chiffres ne sont qu’une moyenne, et que des villes comme Lagos ou Abuja affichent des densités de population records”.”Une étude a conclu que la maladie du coronavirus est possiblement moins stable à des températures plus élevées, la température optimale de transmission se situant probablement autour de 8,72 °C. Enfin, les scientifiques constatent un nombre faible de cas de contaminations dans les pays les plus touchés par le paludisme ou la tuberculose. Constat rejeté par plusieurs chercheurs notamment John Nkengasong, chef du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies. Si John Nkengasong reconnaît que la réalité sanitaire est en effet sous-estimée faute de tests déployés massivement, “il écarte l’idée que de nombreux cas passent sous les radars”, car “les hôpitaux seraient envahis de malades, ce qui n’est pas le cas”. Par ailleurs, la démographie aurait également joué un rôle : avec 60% de la population âgée de moins de 25 ans, les pays africains ont été relativement épargnés par une maladie qui se révèle particulièrement dangereuse pour les personnes âgées.

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