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Des études aux États-Unis et au Royaume-Uni, où la collecte des statistiques ethniques est autorisée, montrent que les minorités afro-américaines ou asiatiques ont jusqu’à quatre fois plus de risques de mourir du Covid-19 que la population blanche. Une autre étude, publiée par des chercheurs de l’université de Glasgow le 30 avril, révèle qu’au-delà de la mortalité, le risque d’être frappé par le virus est largement supérieur lorsqu’on appartient à une minorité ethnique. Idem aux États-Unis, où le taux de contamination est trois fois plus élevé dans les comtés dont une majorité de la population est d’origine afro-américaine, d’après un article paru mi-avril dans Jama, la revue de l’American Medical Association. La piste d’une prédisposition génétique propre à ces minorités – toujours scientifiquement et politiquement délicate à explorer – peut aisément être écartée. Même en comparant des individus ayant un niveau d’éducation et des revenus similaires, les personnes issues de minorités ethniques restent plus à risque que la population blanche.Une démarche qui serait, au final, bénéfique pour l’ensemble de la société puisqu’elle pourrait aboutir à empêcher la formation de ces fameux “cluster” – les zones de regroupement de cas – qui favorisent la propagation du virus.
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