En Italie, ce sont deux nouveaux foyers qui ont été détectés ces derniers jours à Rome, avec 109 cas au sein d’un hôpital et une vingtaine de personnes infectées dans un immeuble servant de logement à des squatteurs. «Il n’est pas inattendu d’observer des clusters [des amas de cas, ndlr] durant cette période et ils devraient même continuer à se multiplier cet été sans nécessairement signer le retour imminent d’une seconde vague, analyse Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève. La vigilance épidémiologique accrue mise en place consécutivement au déconfinement ainsi que l’augmentation des tests de dépistage pratiqués contribuent à générer un effet de loupe sur le moindre foyer qui apparaît.» Cet effet de loupe, anxiogène à certains égards, a aussi un objectif préventif, selon Antoine Flahault: «Cela permet de casser très tôt les chaînes de transmission, avant même que ces clusters n’entraînent de plus gros foyers voire une véritable reprise épidémique.
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