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La « crise de l’oxygène » qu’a connue Nassiriya, dans le sud de l’Irak, à la fin du mois de juin, a sidéré le pays. Des rixes ont éclaté entre familles de patients pour l’achat de bouteilles de ce précieux corps gazeux. « Le problème a été résolu après la livraison d’oxygène par les unités antiterroristes, indique le docteur Ali Al-Bayati, membre de la Haute Commission irakienne pour les droits de l’homme (IHCHR). Mais, ce n’est ni leur rôle ni une solution pérenne à une crise bien plus profonde, qui est le résultat de la corruption, de l’absence de centralisation et de la mauvaise gestion. » Doté d’un système de santé au bord de l’effondrement, ravagé par les guerres, la corruption et le manque d’investissement, l’Irak risque de perdre la bataille contre le Covid-19.Selon l’International Rescue Committee (IRC), le pays pétrolier de 39 millions d’habitants a enregistré une augmentation de 600 % des cas de contamination en juin.
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