Tous les tests n’ont pas la même valeur ni la même utilité. Par exemple, du côté des tests sérologiques, ceux qui sont rapides et vendus en pharmacie n’ont pas vraiment d’intérêt sanitaire comparé à un test sérologique en laboratoire, et ils ont tendance à créer plus de confusion qu’autre chose. En résumé, l’approche critique revient en général à considérer que les tests PCR sont lents, compliqués, sans être assez fiables, car imprécis, et que l’on perd beaucoup trop de temps en adoptant cette stratégie de dépistage.Comme leur nom l’indique, ils ne nécessitent rien de plus qu’un prélèvement de salive, puis ils délivrent un résultat en quelques dizaines de minutes. Cette caractéristique, associée à leur rapidité et à leur facilité d’utilisation, les rend idéaux pour le dépistage de routine dans le domaine de la santé publique. En France, la Haute Autorité de Santé n’est toutefois pas favorable à la mise en distribution de tests virologiques rapides trop peu fiables. Après avoir analysé toute la littérature scientifique disponible au sujet de ces tests, la HAS considère que des éléments de fiabilité importants manquent encore pour une utilisation immédiate généralisée en alternative aux tests nasopharyngés. » L’autorité sanitaire a donc donné un avis favorable envers un forfait innovation permettant de financer des études pour obtenir rapidement les données manquantes.Le ministère de la Santé a finalement indiqué ne pas s’opposer à la généralisation de ces tests virologiques rapides, mais rester dans l’attente que, justement, les études livrent des conclusions solides sur leur fiabilité.
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